Ce n’est pas un jeu !
Le « jeu du foulard » est un étranglement volontaire, réalisé seul ou à plusieurs, dont l’objectif est de vivre une expérience, de connaître des sensations nouvelles. Cette expérience, d’apparence anodine, peut avoir des conséquences très graves, pouvant aller de séquelles irréversibles à la mort.
Répandue dans le monde entier, la pratique du « jeu du foulard » est difficile à détecter car il ne s’agit pas d’un comportement violent ou suicidaire, mais simplement d’un jeu dangereux.
Il touche principalement un public d’enfants et d’adolescents de 4 à 20 ans.
Le principe est simple. Il suffit de conjuguer plusieurs gestes :
1 Une hyperventilation forcée obtenue par quelques flexions rapides des jambes et de grandes inspirations
2 Puis un blocage de la respiration, assorti d’une pression sur les carotides, voire d’une forte compression du sternum.
Un évanouissement se produit, précédé de sensations de type hallucinatoire.
Face à ce drame, les adultes responsables (parents, éducateurs, enseignants…) ont une seule arme efficace à leur disposition : la prévention.
Jeu du foulard : dérive solitaire
Après avoir testé le jeu à plusieurs, souvent dans les cours de récréation, le jeune peut être tenté de renouveler l’expérience, à l’aide d’un lien quelconque. Le risque devient alors majeur, personne ne pouvant alerter les secours en cas d’étranglement prolongé après la perte de connaissance.
Découvrez le témoignage des parents de Tom, victime à 11 ans du jeu du foulard, extrait du documentaire « Défis, les jeux dangereux de nos ados »